Pfff, quelle patate je suis. Y'a ce très beau

Pfff, quelle patate je suis. Y'a ce très beau gars qui travaille au même étage que moi et qui me faisait des gentils sourires tout à l'heure à la cantine. Ca m'a tellement intimidée, que je me suis étouffée avec mon coca-cola et que j'en ai fait sortir une grande partie par mon nez. 1) c'est super douloureux 2) c'est archi pas sexy. Le pauvre gars n'a pas été déçu du voyage : son joli sourire s'est figé, ses yeux agrandis par le dégoût et la pitié se sont détournés et il a plongé le nez dans son assiette.

Tu me diras, s'il m'avait parlé, j'aurais rougi genre explosion-imminente-mettez-vous-à-l'abri-je-vais-tâcher-vot'-cravate et il aurait vite compris à quel genre de nouille il avait affaire. et il aurait fuit tout pareil.

Ma collègue vient de me dire que j'avais l'air d'avoir la gastro de la tête. Je ne suis pas sure d'apprécier mais je souris quand même. Bon allez, pour marquer ma désapprobation, je ne le fait qu'avec la moitié de la bouche. Ce qui la fait rire encore plus fort. Et merde, elle a rameuté le chef !

Bonnes bises et à un de ces quatres (quand j'aurai fini de purger la peine de prison ferme qu'il va m'infliger pour rigolage pendant les heures de bureau)

Marie