Grosse migraine. Moitié gauche du crâne dans un

Grosse migraine. Moitié gauche du crâne dans un étau, oeil à moitié fermé, bouche affaisée. Pas sexy mais tant pis j'ai trop mal pour y penser. Plus la nausée.A un moment, je sais que j'aurai tellement mal, que je n'aurai plus mal. C'est le stade ultime de la douleur migraineuse ; celui ou plus rien n'existe que le battement sourd derrière les yeux, quand le coeur a envahi tout le reste du corps et qu'il joue au djembé sur les nerfs.

Je sais d'où elle vient, celle là. Elle est née ce matin vers 4 heures et demi, après 3 heures 20 de retournements dans mon lit. Trop chaud, puis trop froid, puis marre d'être sur le ventre, puis marre d'être sur le côté gauche, puis....boum boum boum dans l'oreille. Et grosse migraine. Et tout ça pourquoi, hein, je vous le demande ? Tout ça parce que je n'ai pas su refuser le café gentiment proposé par Antoine (rrrrrrrrhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaa, Antoine : 1m85 de peau veloutée et bronzée, 80 kilos de pectoraux, des yeux bleu marine et une bouche à faire se damner soeur Emmanuelle. Ouille blasphème !) à 17h20.

Note à moi même : NE PLUS JAMAIS BOIRE DE CAFE APRES 15 HEURES !!!!!!! Surtout quand on s'est nourrie de coca-light toute le journée. Parce que la migraine n'est pas le seul résultat de ce comportement de batracien (pardon aux batraciens, ils ne méritent pas la comparaison) : j'ai passé le reste de l'après-midi à tressauter comme si j'étais atteinte d'une variante rare de la maladie de Parkinson.

Sans rire, je me demande souvent si je suis tout à fait normale...

Bon, autre sujet de récrimination contre moi-même : je me marrais comme une baleine en lisant les autres blogues et en me moquant de l'orthographe désastreuse de mes contemporains. Ah, ah, ah, ceux qui sont incapables d'accorder leur participes passés ; ouh, ouh, ouh, ceux qui pensent que tout ce qui se termine par le son [é] est du l'infinitif ; hihihihihi  ceux qui s'imaginent qu'ils s'en tireront en écrivant tout en phonétique. Mon hilarité a duré jusqu'à ce que je me rende compte que dans le titre même de mon blogue, j'ai oublié d'accorder 2 mots. Mes considérationS oiseuseS, qu'il fallait lire. Et je suis tellement nulle, que je ne sais même pas comment corriger. Marquée au fer rouge par l'infamie orthographique. La honte de la honte de ma famille de bourgeois intellectuels de province. ET DANS LE TITRE, EN PLUS !!!

Alors je demande pardon :

• A ceux dont je me suis injustement moquée
• A ceux que cette grossière faute choquera
• A ma maman EducNat' jusqu'au bout de ses ongles rongés par des années de correction de copies minables
• A Internet même, que je trahis aussi injustement

Navrée. C'est la migraine qui me fait délirer comme ça. Je jure que quand l'Optalidon aura fait effet et que je ne serais plus qu'une larve droguée et bavouillante sur mon clavier, je serais beaucoup plus calme. Pourvu qu'Antoine ne vienne pas me demander des trombonnes à ce moment là !!

Des bisous à ceux qui ont eu le courage d'aller jusqu'au bout de mes navranteS élucubrationS.

Marie

Comments

[MorganeSacha]

Merci pour les bisous, je me marre tellement quand je te lis que je ne peux pas m'empêcher d'aller jusqu'au bout !
TAnt pis pour les fôthes d'autaugraffes !! Et pis, y'en n'a pas tant k'ça !