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Something about Marie
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31 mars 2005

Chat va pas bien la tete ?

A P. nos voisins d'en face avaient une chatte. Nous l'appelions la Pompadour, vu qu'elle se faisait culbuter par tous les greffiers du coin et de sa proche banlieue. Quand la Pompadour avait ses vapeurs, c'etait carrement l'emeute dans la rue : un douzaine de gros matous de gouttiere venaient beugler sous nos fenetres, de preference la nuit.
A l'epoque, le fils d'Henri avait 2 ans et se reveillait plusieurs fois par nuit en pleurant. Son pere, frappe de coma depasse des qu'il posait la tete sur son oreiller, ne se reveillait pas et j'etais de corvee de remettage de tetine en place, de prouvage que non, non il n'y avait pas de dragon/loup/monstre sous le lit et, eventuellement d'ecrasage de doigt de pied contre le chambranle de la porte en retournant me coucher.
Et les cris des chats se disputant leur belle ressemblaient a s'y meprendre a ceux du petit, surtout dans mon esprit en manque de sommeil. Si bien que frequemment, je me precipitais dans la chambre du gnome (a l'autre bout de la maison), alors que ce dernier dormait comme un loir. Et souvent, renversant quelque etagere au passage, je le reveillais ainsi que sa soeur et j'etais quitte pour une tournee generale de theralene.

Une de ces nuits, au bout de 7 ou 8 reveils intempestifs de cette nature et realisant que les chats faisaient Sabbat au milieu de la rue, je fus prise de ce qu'on pourrait appeler un subit petage de plomb. Je me jetai hors de mon lit, devalai les escaliers 4 a 4, et me mis a pourchasser frenetiquement ces damnees bestioles en faisant tournoyer au dessus de ma tete, le balai dont je m'etais saisie en sortant. Il detalerent tous devant ma fureur et ma mission accomplie, je retournai fierement vers les bras de morphee. A la porte de la maison, m'attendait mon cher et tendre, sourcil leve, poing sur la hanche et l'index martelant fermement sa tempe. Dans mon acces de rage aveugle, j'avais oublie d'enfiler mon bas de pyjama et venait d'offrir au voisinage, un spectacle edifiant : moi, cul nu, courant au milieu de la rue en braillant plus fort que les chats des imprecations vulgaires.

Mon voisin unijambiste et centenaire ne m'a plus jamais regardee du meme oeil apres ca. On pense que je lui ai permis de recouvrer l'usage d'un membre qu'il croyait perdu et je ne parle pas de sa jambe de bois.

Des bises

Marie

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Commentaires
A
Oui au biathlon cul nu.
M
Ian> Bien vu l'aveugle, je ne rentrerai que dimanche, si je ne decide pas d'ici la de tout plaquer pour vendre des frites sur Oxford Street. Vousm'avez manque, BTW;-)<br /> Zeugme>C'est exactement le commentaire que me fit Martial, le voisin gambipathe<br /> C4l1m3r0>Si c'etait le cas, mon cher, c'est vous qui seriez accroche a la jambe de mon pantalon et pas le contraire<br /> Zer0>Si je peux rendre service, hein !?<br /> L_isa> Merci<br /> L_isa Merci beaucoup<br /> Betelgeuse> relancons l'idee du comite contre les chats, kestendis ?
B
Il m'arrivait la même chose quand j'étais ado, mais on avait trouvé la parade : à l'automne, on a vait ramassé des kg de marrons dans les bois, et on mitraillait les chats depuis la fenêtre du 4ème étage. Manque de bol, quelques marrons rebondissait parfois dans les volets du voisin, garagiste pas bien fin qui hurlait alors sa colère à une façade vide, car on retournait vite fait se coucher dès que sa lumière s'allumait! ;o)
L
j'aime bien la nouvelle présentation du blog, chère mary, oups: marie !!^_^
L
de rire , comme d'hab en te lisant...j'espère que tu vas bientôt nous concocter d'autres "inavouables" du genre :-)
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