Méthode Coué à la sauce catho

Si la colère est un péché mortel, ma grande, je ne te raconte même pas ce que l'envie de meurtre pèsera dans la balance de Saint-Pierre. Comme on dit chez toi, "what goes around comes around". Il payera au juste prix les mensonges, la manipulation et la cruauté mentale. Ne cède pas à la trop facile haine et au désir de vengeance. Garde le cap ; ne change rien à ta façon de faire et conserve à l'esprit que ce qui compte, c'est de construire ton fils. De toi dépend son aptitude à être heureux plus tard et à faire les bons choix de vie. Il est un adulte en devenir, ça ne doit pas quitter ton esprit. Ne laisse pas la perversité faire son chemin en toi ; préfère les principes de bonté et d'impavidité que tes parents ont tenté de t'inculquer. Répondre à ses provocations, c'est se mettre au même niveau que lui et c'est échouer dans ta mission parentale.

Rassemble toute la charité chrétienne qui te reste et fais en un petit tas sur lequel te concentrer pour ne pas commettre l'irréparable.

Prends toi en main, ma fille et cesse de demander pour toi ; il n'y a que toi qui puisse t'aider.

Comments

[zeugme]

Courage !

[Ian]

De l'avantage du Blog. Verbaliser (même par écrit !), plutot de d'accumuler en son for intérieur, de ruminer et de tourner en rien.

Quant à dire "totalement inutile", je ne le crois pas. La violence, induite par la colère, l'est. (On dit même que la violence est le dernier refuge de l'incompétent).
Mais la colère est un réflexe salutaire de rejet d'une situation intenable, et, si on la surmonte (par exemple en verbalisant), pour la recycler dans une énergie constructive, elle est loin d'être inutile. Beaucoup moins qu'un abattement autodestructeur.

[Manu]

C'est peut-être un péché mortel que la colère, mais c'est surtout totalement inutile. A part soulager sur l'instant, et encore.