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Something about Marie
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8 février 2005

A la demande générale ...

... ce qui suit est le summum du grand nimportenaouaque. J'en demande pardon d'avance à tous ceux qui venaient ici pour mon sens des convenances et ma grande maturité !

J'ai eu la fâcheuse idée, il y a quelques jours de commenter le message d'une fidèle, qui pestait contre un vilain curieux de chat, dégommeur de bouquets de fleurs. Je cède (peut-être trop) volontiers à sa demande de plus de détails : ça doit tenir à ma tendance perverse à l'auto-ridiculisation.

Ma mère a un chat depuis 15 ans. Ce chat est con. Attention, pas con dans le sens attendrissant du terme. Con et méchant. Il est tellement con qu'il en est devenu moche. Entre lui et moi, c'est rapidement devenu la guerre et chaque bataille est toujours plus violente. Ca a commencé presque gentiment : toutes les nuits, cette saloperie de bestiole attendait ma pause pipi de 3h30, cachée sous la table basse du salon pour me sauter sauvagement sur les pieds à mon passage. Toutes griffes dehors. Je pensais régler ce litige à coups de pieds au derrière ; j'avais grandement tort. Le cran du dessus a été franchi quand ce diable incarné a découvert l'arme suprême : le pipi de chat. Et tout y est passé : de mon lit à mes chaussures, la créature a pissé partout ! J'ai usé de tous les stratagèmes, menacé, placé toutes mes affaires hors de portée de ce grand incontinent, rien n'y fït : j'ai été parfumée à l'urine de chat pendant une grande partie de mon adolescence. Croyez-moi, c'est une tare plus handicapante que l'acné purulant (que soigne le roaccutane pour ceux qui demandent... j'en profite ici pour les en remercier.)

Il y a quelques années, après que pour diverses raison dont ce chat en maudit j'ai quitté le domicile parental, je fus chargée par ma mère d'arroser ses plantes et de nourrir le greffier pendant ses vacances. Je rentrai donc dans l'appartement et je posai nonchalament ma veste en cuir (flambant neuve, payée la peau du dos avec mes économies de plusieurs mois) sur le canapé. Une fois accomplie la tâche qui m'avait été assignée, je rassemblai mes affaires et récupérai mon manteau... dégoulinant de pisse odorante. Et là, j'ai perdu les pédales. La colère m'a aveuglée, j'ai cru que j'allais péter une veine du cou. J'ai pourchassé l'ignoble sac de poil dans toute la maison et quand j'ai réussi à mettre la main dessus... Je lui ai fait pipi sur le dos.

Ah, là ! Je vous vois comme si j'y étais. Vous ouvrez tous ronds des yeux incrédules, votre machoire inférieure repose sur votre poitrine et vous pensez tenir la confirmation de ma maladie mentale. C'est la colère, vous dis-je. D'ailleurs, si j'avais réfléchi un seul instant avant d'agir, j'aurai prévu, que l'équation fesses à l'air + griffes acérée + chat terrorisé est toujours égale à : fesses à rayures. Et y'a pas de quoi rire, croyez-moi : je me suis assise de côté pendant plusieurs semaines.

Des bises

Marie

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Commentaires
Z
J'essaye d'imaginer la situation, un soir de garde à l'urgence, recevant une femme blessée aux fesses par les griffes d'un chat. Parfois la compassion cède à la dérision ^_^
D
Ben il a de la chance le chat, parce que perso j'aurais repeint le mur en rouge avec sa tronche depuis un sacré bout de temps ...
I
C'est donc à ça que sert le roacutane ! je serai moins con ce soir, ce qui, au vu de la journée écoulée, n'était pas gagné !
C
Au contraire. Je ne suis pas surpris, par contre j'en ai encore mal à la machoire. C'est une trés bonne idée à creuser, voire à coupler avec d'autres sévices.
C
juste un mot comme ça au passage je t'adore tu es vraiment excellente, voir exceptionnelle. soit heureuse
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